Quinze rescapés,
cloîtrés dans la ferme
 

La ferme de Moiran est située entre le village de CLIOUSCLAT et la route nationale 7. Le Maire de ce village (Paul DEMAS) se trouvait avec ses trois soeurs (Marcelle, Rose et Marguerite), sa femme (Hélène), son fils (Léo), sa belle-fille (Françoise) infirmière et sa fille d’un an (Jeannette); lesquels habitaient la ferme toute l’année. Avant les combats, Monsieur Paul DEMAS hébergeait en plus et momentanément, sa fille (Alice) avec sa fillette de vingt mois (Paulette) mais aussi la mère de sa belle-fille (Hélène VINARD) avec deux de ses fils (Jean-Claude et Daniel).

Il abritait également trois Juifs (Marie-Rose, Robert et Claude BLITZ). Robert et Claude ont pu s’enfuir avant que la ferme ne soit occupée par les combattants allemands, laissant leur jeune soeur Marie-Rose.

Henri infirmier dans les chantiers de Jeunesse et réfractaire du STO (Service du Travail Obligatoire), muni d’un ordre de mission du maquis et d’un mot de passe “Commandant MORIN" transmis verbalement par son frère Jean-Claude), arrive avec ce dernier à la ferme. Une voiture devait emmener Henri dans une unité du Vercors où il y aurait eu des combats et des blessés. Malheureusement il était trop tard et le maquis ne viendra pas le chercher après trois jours d’attente.

Finalement et avant les combats, la ferme était occupée par quinze personnes.

Quinze rescapés
Ferme de Moiran
Récit d'un rescapé
Après les combats
Rôle des protestants
Médaille de la reconnaissance

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