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le grand bassin. |
* à gauche, pour accéder dans une grande salle voûtée destinée au matériel vinicole (un grand pressoir notamment) et faisant office de cellier (pour le rangement des bouteilles).
* à droite, pour pénétrer dans une cour intérieure avec à gauche, une grande pièce de rangement et à droite, l'entrée de l'étable.
Toutes ces dépendances ont permis d'accueillir les nombreux blessés allemands qui ont pu bénéficier de l'aide et du réconfort d'une infirmière et d'un secouriste (deux français à la merci mais aussi au service des combattants allemands et quelque soit leur nationalité, avec des moyens et des compétences médicales très limités).
Aquarelle de
Henri VINARD
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![]() La fontaine et le petit bassin |
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Après avoir franchi la grande porte cochère, on pénètre dans une cour qui permet d'accéder : * à l'étable des boeufs (par la porte ouverte en face), |
A gauche, l’écurie des chevaux et à sa droite un petit escalier qui permet d’accéder au premier étage mais aussi à la grande tour carrée qui fait office habituellement de pigeonnier, de débarras et qui, pendant les combats, a servi de mirador pour observer l’évolution des combats et assister à la retraite de l’armée allemande sur la route nationale 7 parcourue par un impressionnant convoi d'engins blindés et motorisés. |
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Le pigeonnier, véritable poste d'observation au cours de la bataille de Loriol. Du haut de ce mirador, Henri aperçoit un char “Tigre” dont la tourelle tourne en direction de la ferme et brusquement une lueur bleue, suivie de deux détonations, ébranlent les murs (le départ d’un obus et son explosion dans la grange après avoir percuté le toit de la grange au-dessus de l'étable). Henri glisse sur le dos dans l’escalier (depuis le pigeonnier jusque dans la cour) et aperçoit une énorme colonne noire qui tourbillonne en sortant du toit. Tout le contenu de la grange a été pulvérisé vers le ciel sans prendre feu.
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